à voir au théâtre actuel à 19H30

Le Huitième Ciel

La nouvelle création de Jean-Philippe Daguerre avec Florence Pernel !

Résumé

Agnès Duval a construit 27 buildings dans 27 pays d’Europe pour un immense groupe de BTP. Forte de sa « réussite » et de sa Légion d’honneur, elle décide de prendre une pré-retraite bien méritée pour profiter de la vie, de sa famille et de sa fortune. Mais même quand on pense avoir atteint les sommets, les choses ne se passent pas toujours comme on les a imaginées, et la vie peut vous réserver bien des surprises… jusqu’à vous emmener au huitième ciel.

Distribution

Texte et mise en scène Jean-Philippe Daguerre
Interprétation
Florence Pernel, Bernard Malaka, Charlotte Matzneff, Marc Siemiatycki, Antoine Guiraud, Tanguy Vrignault
Décor Juliette Azzopardi et Jean-Benoît ThibaudCostumes Alain BlanchotLumières  Moïse HillCréation musique et assistant mise en scène Hervé Haine

Production

Le Théâtre Actuel – La Bruyère, Le Grenier de Babouchka, Le Théâtre de la Renaissance, RSC P, Le Théâtre Rive Gauche et Macal Prod

Photos © Grégoire Matzneff

Où le voir ?

Théâtre Actuel Avignon
Du 7 au 29 juillet à 19h30
Durée 1h30
Tarif plein 23 € / Tarif Off 16 €
Relâches les 11, 18 et 25 juillet
Représentations suppl. les 12, 19 et 26 à 17h35

Accéder à la billetterie

Note d’intention 

Deux sujets majeurs ont guidé mon désir d’écrire cette pièce.
Le premier est celui de la retraite ; la retraite de la vie professionnelle dans notre société. Cette petite mort dans laquelle nous sommes plongés du jour au lendemain et où on essaye de profiter de nos vieux jours en dépensant nos petits sous en attendant la vraie fin.
Le second sujet concerne les a priori qui jalonnent nos vies. A priori guidés le plus souvent par tout ce qui arrange notre conscience, notamment au niveau de notre vision des personnes étrangères à notre culture, à notre famille sociale, politique ou religieuse.
C’est en confrontant ces deux sujets que j’en suis arrivé à imaginer l’histoire d’Agnès, femme puissante et fortunée, tout juste retraitée qui, à la faveur des circonstances dramatiques qui touchent sa nouvelle vie, va trouver son salut en rencontrant un couple de sans-papiers géorgiens frappés par la tragédie.
C’est cette rencontre entre les plus forts et les plus faibles, les plus riches et les plus pauvres qui a guidé la narration de ce conte moderne.
En essayant de ne pas tomber dans le manichéisme menaçant ce type de sujet, je me suis amusé à confronter ces deux mondes que tout oppose en cherchant à toucher avec humour et sensibilité le cœur des spectateurs.
Jean-Philippe Daguerre